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Allier passion et travail

Lorsqu'une passion devient un travail, on ne compte plus le temps passé à travailler, mais on est payé pour faire ce que l'on aime. Dans tous les cas, on y trouve son compte.

En tant que photographe professionnel basé en Norvège, dont les paysages sont à couper le souffle, j'ai vu le tournant qu'a pris la photographie ces dernières années. Selon moi, la plupart des images qui nous entourent sont focalisées sur la recherche d'un sujet tape-à-l'oeil qui ne raconte pas spécialement d'histoire. Cela réduit les photos et leurs éventuelles descriptions à de simples accroches adaptées à l'instantanéité des réseaux sociaux et au consumérisme ambiant.

Même si je ne suis pas de la vieille école, je préfère les photos qui ont un sens à celles qui mettent en scène un sujet que n'importe qui peut trouver sur son chemin. J'aime photographier pour le simple plaisir de créer ; cela m'anime et contre-balance avec certaines missions purement professionnelles dont je retire moins de satisfaction. Et, bien sûr, j'aime par-dessus tout raconter des histoires.

Se mettre au défi tant sur le plan personnel que professionnel

J'ai commencé la rédaction de cet article sur un coup de tête, sans penser qu'il finirait par faire partie de mon travail. À la base, je voulais me mettre au défi. Comme mes photographies le montrent, du moins je l'espère, je suis féru de randonnées et d'alpinisme. J'aime les poussées d'adrénaline que procurent l'escalade de nouvelles pistes et la découverte de nouveaux lieux.

Profiter de la nature, dormir dans une tente, se réveiller avec une tasse de café chaude, partir en quête de nouveaux lieux… Tant de choses dont je raffole et que j'essaye d'intégrer le plus possible à mon quotidien.

E-M1 Mark III • M.Zuiko Digital ED 17mm F1.2 PRO • 17mm • 1/400s • F13 • ISO250

La face sud moins connue du Trollveggen est formée de roche gneiss.

Pour terminer en beauté cette année 2021, j'ai proposé à mon ami Nikolai de m'accompagner au sommet de la plus haute paroi rocheuse verticale d'Europe, le Trollveggen, au sud de la Norvège. Cette paroi fait 1 100 mètres d'altitude et offre depuis son sommet une vue imprenable sur un paysage à couper le souffle.

Il m'a dit oui sans même y réfléchir et nous n'avons pas tardé à charger les valises pour partir à l'aventure.

Et comme le hasard fait bien les choses, j'ai reçu pile à ce moment-là un appel de mes amis d'OM Digital Solutions qui avaient un défi en tête pour moi, inspiré de mes passions. Ils m'ont proposé de prendre des photos avec un seul objectif à focale fixe tout le long d'un voyage. Naturellement, cela a piqué ma curiosité, car j'étais en pleine préparation d'un voyage parfait pour tenter l'expérience.

E-M1 Mark III • M.Zuiko Digital ED 17mm F1.2 PRO • 17mm • 1/500s • F8.0 • ISO250

1 100 m de dénivelé surplombant les sommets sans fin de la vallée de Romsdalen et de la rivière Rauma.

En tant que photographe professionnel, me limiter à un objectif à focale fixe me rappelle non sans enthousiasme les habitudes du passé. En outre, cela me met au défi de documenter mon voyage autrement et d'aiguiser mon esprit créatif.

Ainsi, au lieu d'emballer mon équipement photo habituel, j'ai quitté la maison avec pour seul bagage mon boîtier de confiance E-M1 Mark III et l'objectif grand angle 17mm F1.2 PRO.

Réduire son matériel pour booster sa créativité

Dans mon travail, j'ai généralement la possibilité de choisir le bon objectif pour chaque sujet, ce qui facilite les choses. Lorsque j'ai le luxe de prendre mon temps, je me tourne sans hésitation vers les objectifs à focale fixe pour leur netteté et leurs performances supérieures. Mais lorsque le temps est limité et que je ne peux pas changer d'objectif continuellement, j'utilise généralement le M.Zuiko 8-25mm F4.0 PRO, dont la polyvalence de la plage focale me ravit.

Mais cette flexibilité peut être synonyme de paresse, car il n'y a pas besoin de faire preuve de créativité pour prendre une photo. En ce sens, le puriste qui sommeille en moi a été ravi du défi proposé, qui était aussi l'occasion de photographier n'importe quel sujet à n'importe quel instant.

E-M1 Mark III • M.Zuiko Digital ED 17mm F1.2 PRO • 17mm • 1/400s • F7.1 • ISO250

Les nuages se déplacent rapidement, créant des zones de lumière dans le paysage. Un instant suspendu dans le temps et disparu en quelques secondes.

Ce que j'apprécie chez les appareils photo et objectifs Olympus, c'est qu'ils permettent de créer du contenu peu importe les aléas de la météo. En extérieur, il est important de pouvoir se fier à son appareil, car certaines situations peuvent mettre en péril le matériel. Pour mon plus grand plaisir, Olympus s'est montré digne de confiance à maintes reprises.

La récompense une fois au sommet : une vue imprenable sur la chaîne de montagnes.

Et si vous choisissez de partir avec un seul appareil photo et objectif, vous avez moins de marge de manœuvre.

L'art de raconter une histoire avec ses photos

Si vous êtes perdu dans la nature, au beau milieu de la Norvège, une chose est sûre : la météo fera des siennes. Néanmoins, il y a une forme de satisfaction dans le fait de lâcher prise et de s'adapter à la situation au moment de préparer son sac pour partir à l'aventure.

C'est mon âme d'aventurier qui me pousse sur les sentiers de montagne et, d'un point de vue photographique, c'est un bon moyen de trouver quelque chose à raconter. Chaque randonnée a un début, un milieu et une fin : le fondement même d'une histoire. Et ce scénario classique en trois actes est valable pour la photographie. En partant de ce principe, vous pouvez créer un récit complet à travers vos photos.

E-M1 Mark III • M.Zuiko Digital ED 17mm F1.2 PRO • 17mm • 1/8s • F16 • ISO250

La capture de longues expositions à main levée est l'une de mes fonctionnalités préférées des appareils photo Olympus. Elle ne cessera jamais de m'impressionner.

Pensez à regarder autour de vous et évitez de vous perdre dans la splendeur du paysage, car le cœur de votre histoire se trouve dans les plus petits détails glanés çà et là sur votre chemin. Mais, si vous n'y prêtez pas attention, ils passeront complètement inaperçus.

Exemple de situations où la tropicalisation du boîtier et la taille compacte sont de mise.

Je garde mon appareil collé à moi dès les premiers pas, car on ne peut jamais prévoir la lumière idéale, le passage d'un animal sauvage ou un instant hors du temps, qui ne dure qu'une fraction de seconde et ne se reproduira peut-être jamais. Pour ne laisser filer aucune opportunité, surtout lors d'escapades en montagne, il est essentiel de connaître son appareil et ses capacités.

En optant pour un appareil photo et un objectif uniques, je gagne en rapidité et suis prêt à saisir n'importe quel instant. La photographie de paysage nécessite une prise de décision rapide et en ce sens, le fait de disposer d'un seul objectif évite de jongler entre plusieurs. C'est une concession à faire, mais n'apporter que mon objectif préféré me pousse à prioriser l'instant.

Un seul objectif pourrait-il suffire ?

Lors de longues randonnées, chaque gramme compte et Olympus a contribué à réduire considérablement le poids de mon matériel, prolongeant mes balades et multipliant ainsi les sujets. En outre, plus j'avance en photographie, plus je sais quel matériel emporter pour raconter une histoire digne de ce nom.

L'essentiel, c'est de profiter de l'expérience et de prendre le temps de regarder autour de soi sans viseur.

Dans mon sac photo, je transporte généralement l'Olympus OM-D E-M1 Mark III avec deux batteries supplémentaires, l'objectif 17mm F1.2 PRO en cas de faible lumière et le nouveau 8-25mm F4 PRO en tant qu'objectif tout-terrain. Je prends le temps de préparer mes affaires pour faire des choix pertinents et n'apporter que l'essentiel.

Pour une randonnée comme celle-ci, le 17mm F1.2 PRO était le bon choix, connaissant les paysages que j'allais avoir à disposition et la façon dont je voulais les capturer. En temps normal, j'opterais pour un objectif plus long, mais le but de ce voyage était surtout de jouer le jeu en trouvant la configuration photo la plus légère possible.

Une fois le matériel choisi, il n'y a plus qu'à ! Souvent, je recherche à l'avance les endroits que j'aimerais voir et les randonnées qui m'intéressent. Le fait de planifier m'aide à photographier en extérieur ; et avec les aléas de la météo, entre autres choses, il y a un juste équilibre entre le prévisible et l'imprévisible.

E-M1 Mark III • M.Zuiko Digital ED 17mm F1.2 PRO • 17mm • 1/1250s • F6.3 • ISO500

L'automne, paré de ses couleurs chaudes et vives, est ma saison préférée en extérieur. De plus, la fréquentation en baisse des montagnes pendant la morte-saison rend le tout plus agréable.

C'est sûr, il est plus facile de rester chez soi et de se mettre à l'aise. Mais, si j'en crois mon expérience, je n'ai jamais regretté de sortir de la maison, même sous la pluie. Cela donne souvent lieu à des histoires qui valent la peine d’être vécues et photographiées.

La vie est une succession d'instants et les souvenirs sont issus des plus marquants. En documentant mes voyages, je crée une multitude de souvenirs que je peux consulter en guise de réconfort les jours où je ne suis pas en mesure de gravir des montagnes pour admirer la vue depuis le sommet.


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